> Adhérer ! > Faire un don > Soumettre un litige en ligne

Oui Pub : lancement du dispositif antigaspillage publicitaire

Oui-PubOui Pub : lancement du dispositif antigaspillage publicitaire

Depuis quelques jours, vous ne recevez plus de prospectus publicitaires dans votre boîte aux lettres ? Peut-être êtes-vous concerné par l’expérimentation en cours visant à lutter contre la pollution publicitaire. ​

 

 

 

Depuis le 1er septembre, 11 collectivités volontaires expérimentent le nouveau dispositif antigaspillage publicitaire : la distribution d’imprimés publicitaires devient interdite dans les boîtes aux lettres des habitants qui y résident sauf celles qui affichent le nouvel autocollant « Oui Pub ». Le principe est ainsi inversé. Auparavant la distribution se faisait, sauf avis contraire exprimé via l’autocollant « Stop Pub » instauré en 2004. Dorénavant, cette distribution n’a pas lieu, sauf avis contraire indiqué via l’autocollant « Oui Pub ».

Prochainement, 3 collectivités supplémentaires démarreront l’expérimentation. La campagne d’information commencera le 1er décembre avec la distribution de l’autocollant Oui Pub aux citoyens intéressés et la phase de restriction de diffusion des imprimés publicitaires débutera le 1er février 2023.

Image
Le visuel Oui Pub utilisé pour l’expérimentation.

La mesure pourrait s’avérer très efficace pour mettre un terme à un véritable gâchis environnemental. Les imprimés publicitaires représentent toujours près de 900 000 tonnes par an (1) dont une part significative est jetée sans avoir été lue. Le dispositif devrait aussi permettre aux collectivités de réduire leurs charges liées à la collecte et au traitement des déchets. Reste à ce que le dispositif soit un jour généralisé car, pour l’heure, seuls 2,6 millions d’habitants sont concernés. Tout dépendra du rapport qui sera établi à l’issue de l’expérimentation prévue pour durer 3 ans. Le futur rapport devra évaluer l’impact de l’expérimentation sur la production et le traitement des déchets papier, ses conséquences sur l’emploi, sur les secteurs d’activité concernés, sur les comportements des consommateurs, mais aussi sur les éventuelles difficultés de généralisation d’une telle mesure.

En attendant, si vous ne résidez pas dans l’un de ces 14 territoires, vous pouvez continuer à apposer le sticker Stop Pub (2), un geste qui reste bénéfique pour l’environnement.

Image